Un peu d'histoire

Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Quelques dates et faits pour retracer brièvement l'histoire de notre village.

Personnages célèbres

La Commanderie a été vendue à Jean Darricau, père de Jean-Marc et grand-père d'Augustin, baron de l'Empire (mort à Dax en 1819). Pierre Darricau, général d'Empire, fut tué à Eylau en 1807.

L'origine étymologique d'Escource est la suivante. Escource viendrait du Gascon qui signifie "écoulement d'eau" (crastes): c'est le village des crastes.

Selon Félix Arnaudin, les légions romaines sont passées à Escource puisque le chemin de Bordeaux à Dax, par Salles, empruntait son territoire entre Labouheyre et Laharie et passait aux lieux-dits Saint-Antoine et Belloc.

Les premiers registres voient le jour à Escource en 1684, bien que la création de l'état civil date de l'ordonnance de Villers-Cauterets de 1539 par François Ier.

Selon Pierre Méaule, le premier texte connu relatif à Escource semble être la lettre d'Edouard Ier du 19 octobre 1304 (roles gascons, tome 3, page 425) dont Félix Arnaudin a donné le texte en latin dans les Chants Populaires de la Grande-Lande (tome1). Dans cette lettre, Edouard prie son sénéchal de Gascogne et connétable de la ville de Bordeaux, de bien vouloir faire payer à Bernard d'Escource un supplément convenable pour les bois livrés par lui et destinés à clôturer la maison forte d'Herbéfaverie (Labouheyre actuelle). Sans doute Bernard d'Escource n'était autre que le baron de Labouheyre, c'est-à-dire le sire d'Albret.

Outre cette lettre, il faut mentionner "les anciens titres et privilèges de la paroisse d'Escource, confirmés par Henry, roi de Navarre, le 11 juillet 1583", qui viennent d'Edouard, roi de France, du 28 mars 1427, dont une copie se trouvait à la mairie d'Escource. Deux arrêts du Parlement de Bordeaux de 1662 et 1663 confirmant ces privilèges dont les habitants bénéficiaient dans des conditions bien connues, relatent dans les actes de perprises: "tout habitant de la baronnie a le droit de perprendre des terres à la condition suivante: "les gens de labeur désireux d'acquérir des terres, landes, vacants, foins, herbages, rivières, tant que besoin leur sera, pour augmenter les héritages ou en faire de nouveaux, moyennant redevance d'un droit de queste qu'un seul habitant sera tenu de payer au Seigneur comme une taille faite entre les habitants, le fort portant le faible, c'est-à-dire proportionnellement aux ressources de chacun." Toutefois ce droit de preprise ne pouvait se faire au détriment de la communauté des habitants ou du voisin. C'est pourquoi, trois proclamats faits par le bayle pendant trois dimanches consécutifs à l'issue de la messe paroissiale devant la porte de l'église, avertissaient la population de la perprise projetée, afin que les réclamants et les opposants ne l'ignorent. A chaque renouvellement du Seigneur, la communauté des habitants d'Escource nommaient leur syndic chargé de passer un acte de reconnaissance de la rente avec ce nouveau Seigneur.

L'hôpital de Saint-Antoine-de-las-Traverses était un relais pour pélerins de Saint-Jacques de Compostelle. Après de dures étapes à travers les landes désertes,ce fut un refuge fraternel dans lequel ils étaient reçus par les chevaliers chargés de les protéger (probablement des templiers). En 1740, la chapelle de l'hôpital était ruine, elle fut démolie au début du XIXème siècle et ses matériaux furent utilisés à la construction de fours à pain pour les soldats.

Après le vote de la Constitution Civile du Clergé lors de la Révolution, le curé Hosseleyre, très aimé des paroissiens, refuse de prêter serment et part en Espagne en septembre 1792. Pendant la Révolution, on lève à Escource une compagnie de 63 hommes et en 1793, la levée en masse, décidée par la Convention prend 29 célibataires de 18 à 25 ans. Un peu plus tard, la Monarchie de Juillet ramenera la paix, une ère nouvelle va s’ouvrir.

En 1824 fut établi à Escource le télégraphe Chappe qui communiquait avec Laharie et Labouheyre. En 1857 enfin, Escource concède le 9 mars à Napoléon III, 100 hectares au profit du domaine de Solférino, alors que 2500 hectares sont concédés aux divers propriétaires domiciliés à Escource au prix allant de 20 à 30 francs l’hectare. Cette période marque un tournant decisif dans l’évolution économique de la commune : village pastoral il devient forestier.